samedi 20 août 2011

Ne sais-tu pas que la source de toutes les misères de l'homme, ce n'est pas la mort, mais la crainte de la mort ? - Epictète

Je veux vivre.

Je veut que tout ceux que j'ai connu puisse vivre.

Ce cadeau nous a été donné, mais beaucoup trop d'entre nous sont dans une boite en bois sans avoir pu avoir la chance d'avoir l'impact que nous avons aujourd'hui.

Nous sommes les prochains.

Nous sommes ceux qui voulont acheter cette boite en bois.

Nous le prévoyons.

Certain même l'achète déjà.

Prennes le temps de travailler pour acheter la plus belle boite pour qu'elle puisse pourrir en même temps qu'eux.

Tandis que 23 000 enfants meurent de faim chaque jours, eux, pense à leurs boites. Leurs pierre. Leurs fleurs...

Nous ne vivons qu'une seule fois.

Nous pouvons faire un changement.

Nous n'avons qu'une seule chance.

vendredi 19 août 2011

Plus on regarde exactement la même chose, plus elle perd tout son sens, et plus on se sent bien, avec la tête vide. - Andy Warhol

Dans ce lieu qui me sert d'appartement, il y a de l'art. Beaucoup d'art. Des toiles, portraits, de l'art naif, abstrait... Il y en a pour tout les goûts.

Sauf pour les miens, maintenant, je crois.

Est-ce que l'art est vraiment fait pour nous survivre, ou essayons-nous lamentablement de laisser une trace dans un monde qui ne demande pas mieux de trépasser avant nous?

J'ai souvent voulu laisser une trace de mon passage pour que les autres puissent comprendre ce que j'ai voulu faire sur cette terre. Mais est-ce vraiment aux générations futures que je veut faire passer ce message, ou aux générations présentes?

Je me pose de plus en plus la question.

Si je veux changer le monde, dans quel direction devrais-je essayer de le précipiter? Droit dans le ravin? Ou, peut-être, mérites-t'il une autre chance?

Je crois de plus en plus que l'art est égocentrique. Nous créons, signons et exposons. Nous voulons être connu, et, plus souvent qu'autrement, nous ne voulons rien changer.

Vu sous cet angle je ne veut plus avoir de nom
Je ne veux plus avoir de visage.
Je ne veut plus qu'exister que pour ce que je crois, pour ce que je sais juste.

Mais...

Ils ne m'écouterons jamais: je ne les citerai pas.

jeudi 18 août 2011

L'homme est moins lui-même quand il est sincère, donnez-lui un masque et il dira la vérité. -Oscar Wilde

Lorsque je disais que je ne voulais plus avoir de visage, que je ne voulais plus avoir de nom, je croyais vraiment que sa puisse être une solution. Si on ne sait absolument pas avec qui on parle, homme, femme, noir, blanc, jeune, vieux, quel genre de préjugé pouvons nous avoir? Nous ne serions qu'idées, sentiments et pulsions, sans égards du regard des autres.

Mais, cette société que nous avons créer et osons critiquer si ouvertement nous en empêche. Nous nous en empêchons. Nous ne pouvont plus être nous même dans ce monde qui nous oblige à être ce que les autres voit de nous sans même nous parler. Sans même essayer de savoir si nous pouvons avoir des idées semblables.

Notre regard se dirige toujours vers le beau, et non le vrai.

Je me dis de plus en plus que l'art ne mérite plus d'être car il nous détourne du vrai. Si nous trouvons une oeuvre belle, c'est parce-que nous ressentons ce que cette personne à voulu y mettre. Mais, dans une gallerie d'art, nous nous arretons plus souvent devant une toile que devant des gens. Suis-je le seul à trouver çela complètement ridicule?

Nous regardons une toile en même temps qu'une bonne dizaine d'autre personnes et pensont tous quelque chose de cette toile, puis, machinalement, passons à la suivante, sans dire un mot.

Une gallerie d'art n'est pas un lieu de culte. Les artistes, pas des idoles.

Arrêtons de tous nous mettre à des niveaux différents. Nous avons des idées, des sentiments, des pulsions. Nous devons les partager, quittes à le faire en portant des masques.

Métaphoriquement parlant, si vous voulez.

mercredi 17 août 2011

Les mains oisives sont les jouets du diable

L'ennui est la mère de beaucoup de vices. C'est l'ennui qui nous fait se poser des questions. Trop de questions. Et, parfois, nous trouvons des réponses. Malheureusement ce n'est pas toujours les réponses aux bonnes questions qui nous sautent aux yeux.

Lorsque je me retrouve seul avec moi-même, je me demande souvent qui je suis, car la personne que je vois dans le miroir n'est pas la personne que je vois au fond de moi-même. Les personnes que je côtoie ne voit pas la personne qu'ils devraient voir.

Je me tais souvent sur ce qui est important, alors je me perds. Je deviens une autre personne, socialement accepté, qui fonctionne normalement en société. Belles chemises, bien peigné, barbe rasée, qui se lève tôt pour travailler fort et qui rentre chez lui en autobus pour se reposer d'une journée chargée.

Se reposer, vraiment? Je ne crois pas.

Dès que je mets le pied dans cet appartement plutôt glauque en plein cœur du quartier pauvre, où se côtoient vendeurs de drogue, ivrognes et prostituées, je me met à réfléchir. Est-ce que, vraiment, je m'efforce de rendre cette société meilleure et travaillant comme un bon petit soldat où j'ai besoin de faire plus? Est-ce que vraiment je fais tout ce que je peux faire pour que mes semblables vivent des jours meilleures? Puis-je, à quelque part, faire une différence?
 
Puis je trouve de bonnes réponses, aux mauvaises questions.